FORMATION D’INITIATIVE LOCALE KAMISHIBAI

Formation de niveau 1, au mois de mai 2024 et niveau 2 au mois d’octobre 2024.

Durant la crise économique des années 1930, un nouvel art ambulant est né au Japon. Il s’agissait de personnes qui racontaient des histoires dans les rues en utilisant un élément appelé le "butaï" et des images ayant des effets de superpositions.
Voici l’image d’un butaï :

Les conteurs surnommés Gaito Kamishibaiya, parcouraient les villes et les villages sur leur vélo pour raconter des histoires.
Après avoir captivé l’attention des enfants avec leurs récits, les Gaito Kamishibaiya vendaient des friandises, ce qui leur permettait de gagner leur vie.
Le son de l’instrument Hyoshigi, une sorte de bâtons en bois, annonçait l’arrivée du Gaito et le début d’une séance de Kamishibai, créant ainsi une atmosphère d’excitation et d’anticipation parmi les jeunes auditeurs.
Cette pratique a créé une association joyeuse entre les histoires fascinantes et les douceurs sucrées, renforçant l’expérience magique du Kamishibai pour les enfants. C’est une tradition qui perdure encore aujourd’hui, soulignant l’aspect social et communautaire de cette forme d’art narratif.

Mis à jour le lundi 11 novembre 2024 , par amaral

C’est ainsi qu’il y avait 15 enseignants du collège et du lycée ayant tous le même objectif : découvrir en quoi consiste le Kamishibaï et savoir produire cet art japonais afin d’en faire profiter nos élèves.
Le premier jour les enseignants ont commencé la formation par un jeu de présentation brise glace, ensuite, ils ont découvert le kamishibaï (par des vidéos), puis ils ont analysé les techniques utilisées pour produire un kamishibaï (les images, les textes, les bruitages, l’auteur ou les auteurs, les tailles des butaïs…). Et dans l’après-midi, les enseignants ont présenté un kamishibaï proposé par la formatrice.
Enfin, le deuxième jour, les enseignants ont produit un kamishibaï de A à Z : écriture de l’histoire, choix d’images dans des revues ou sur internet, organisation des images dans l’ordre chronologique, écriture des textes derrière les images, répétition de l’histoire et choix des bruitages. Vous pourrez apprécier quelques photos d’enseignants en pleine présentation de leur kamishibaï.

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Pour finir, vous pourrez également visionner une vidéo où certains enseignants du collège Constant Chlore ont présenté un Kamishibaï : Mesdames SING M., LESFAURIS F.et Monsieur ULRICI R.
Le sujet de l’histoire  : il fallait raconter l’histoire d’un dentiste aigri qui avait un chien, mais qui n’était pas un bon maître.
Alors regardez l’histoire et ouvrez grand vos yeux pour observer les images, écouter les bruitages et ainsi vous rendre compte de ce que c’est qu’un kamishibaï.
Cliquez sur le lien ci-dessous pour regarder la vidéo :
https://tube-arts-lettres-sciences-humaines.apps.education.fr/w/gCyqmAoEqbjCLJGv6jdpK3?start=0s

A la fin de la journée (au mois de mai), nous avons reçu Madame La Principale qui est venue voir nos présentations de Kamishibaï en présence du chargé de mission auprès de Monsieur Le Recteur.

La formation Kamishibaï de niveau 2, du mois d’octobre 2024, a aussi été une réussite. 

Les enseignants ont apprécié le fait de travailler en groupe, en interdisciplinarité, les moments passés à la buvette et les activités réalisés durant la formation (comme les jeux bris de glace) : 

 

Nous avons passé au niveau supérieur en créant des Kamishibaïs à partir d’une bande sonore en respectant des étapes d’écritures précises : 

écouter la bande sonore, imaginer un scénario, l’écrire sur le "Storyboard", l’illustrer, adaptation de l’histoire dans le logiciel Bookcreator.

J’espère que vous savez maintenant en quoi consiste un Kamishibaï et les enseignants qui ont suivi la formation souhaitent intégrer cet art japonais dans leur projet pédagogique afin que nos élèves travailler des compétences orales…

Enfin, à la fin de journée du 16 octobre 2024, les professeurs ont eu l’idée de créer un Club Kamishibaï (qui aurait lieu tous les mercredis après-midi ) : une fiche projet a été rédigée et sera envoyée à Madame La Principale dès le retour des vacances de la Toussaint.

 

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